Bienvenue en Inde
Quelques heures plus tard me voici dans un Chhatrapati Shivaji International Airport quasi désert, excepté les 600 passagers de l’avion, les moustiques gros comme des colibris et les nuées de porteurs de bagages, chauffeurs de taxi et autres changeurs de monnaie cheap-cheap qui nous accueillent. Je finis par trouver une navette pour Pune,
un gros 4*4 climatisé dans lequel l’on s’entasse à 6. La circulation de Mumbai ferait passer le rond-point des Champs-Élysées pour la place de l’église de Thodure (Isère) et notre chauffeur ferait passer Lucien Papalu pour une mémé dans sa BX.
Arrivé vivant à Puna après 4 heures de route (150 kilomètres), je découvre mon hôtel, un magnifique bouiboui dont la construction, entamée il y a 20 ans, devrait être très prochainement terminée…
Après quelques heures de sommeil, petite balade dans le quartier de Deccan Gymkhana où fourmillent les Rickshawalas et vendeurs de cocos habiles de la machette. J’aperçois le building de mon futur lieu de travail. J’espère juste qu’il tiendra jusqu’au premier mai. Oui, j’embauche un premier mai. Mon errance dans ce bordel de klaxons, de parfums de jungle — Pune semble être envahie par la jungle tellement les arbres y sont gros et nombreux — et d’odeurs de pot d’échappement m’emmène dans ce cybercafé sympa.
Lets Blog ! J’ai hâte de retourner errer dans ces rues…
Putain mais j’aime déjà ce bordel !