Premier Week-end Puneite
Cocktails, shishas, bars, casting Bollywood, Secte Yogi, Football on the street, Techno parade, piscine sous les palmiers et insolation…
Un week-end sous les tropiques !
J’ai passé la journée de samedi à zoner avec Maxime dans Koreagon Park, le quartier des expats, afin de me renseigner sur le mystérieux « Osho Ressort ». Il s’agit d’une sorte de secte internationalement réputée attirant à Pune une quantité importante d’Occidentaux, reconnaissables à leur toge pourpre, venus découvrir « le plaisir jusqu’à l’ennui ». Le bâtiment est magnifique, le portail laisse entrevoir le parc ombragé et ses fontaines. Malgré cela, les illuminés rouquins dans leurs toges qui surveillent l’entrée nous ont fait vraiment trop peur : pas d’inscription pour aujourd’hui.
Dans la German Bakery, un bar situé en face de cette secte, nous tombons sur une Allemande, qui nous propose de participer à un casting pour un film Bollywood. Ni une ni deux on se retrouve dans un appartement envahi d’Indiennes (supercanons) surmaquillées et d’Indiens gominés. Petit test devant la camera, nom, taille, largeur d’épaule, de taille, téléphone…
«On vous rappellera !». Gros doutes…
Après quoi, nous nous retrouvons dans une « football party » organisée par un Espagnol et ses amis de la communauté soudanaise de Pune. Ça joue dans le sable, pieds nus dans une poussière infernale, au bord de l’autoroute sous un soleil de plomb et ça s’engueule en arabe, « aati lkourra, alhhmare !!! ». Comme à la maison quoi !
Le soir, petit resto au Shisha Bar, dans le quartier animé de Koreagon. Pas très bon mais très agréable avec sa terrasse ombragée, ses canapés confortables et son décor asiatique.
Le dimanche doit avoir lieu LA plus grosse party électro de Pune !
De 15 heures à 1 heure du matin. « Come early » dit l’affiche.
Arrivés sur place avec Maxime et Jean-Hugues à 16 h : personne.
La scène n’est même pas installée ! Qu’à cela ne tienne, on se rattrape en chillant au bord de la magnifique piscine qui borde le nouveau Hard Rock Cafe, un lieu magnifique — palmiers, transat, sodas et David Guetta en fond sonore… Le club Med ! Sauf que la terrasse magnifique donne en contre-bas sur la rivière, cloaque sordide où flottent des immondices indéfinissables. Des gamins y jouent, des femmes y lavent le linge, des vaches broutent les cailloux. En face, à travers le nuage jaune de la pollution, l’on distingue des buildings immondes, construits les uns sur les autres.
Pas de doute on est bien en Inde finalement.
7 heures arrive, et toujours personne dans la Rave. Malgré les encouragements de Deepak, un fan de tecktonik local, on abandonne le Dance Floor que nous étions les seuls à peupler sous le regard désespéré des DJ. Cette Rave est un échec.
Retour à la maison et premier contre coup du week-end : nausées, chaleur… Couché à 9 heures, je suis réveillé peu après par d’atroces cauchemars.
J’ai de la fièvre, plus de 39 °C, la nuit va être longue…